Norme EN 15000 Sécurité vs débit de chantier ?
Dans le cadre de Terre à Terre, consacré cette année à la manutention et au transport, Terre-net vous propose de revenir sur la norme EN 15000 qui s’applique aux télescopiques depuis la fin d’année 2010. Au menu : son origine, les conséquences dans les cours de ferme et les risques réels liés à l’utilisation d’un télescopique.
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et 23 avril 2013. (© Terre-net Média)
Pour répondre à cette norme, chaque constructeur du secteur a mis en place différents systèmes sur ses machines. Une des solutions technologiques les plus simples consiste à mesurer le délestage de l’essieu arrière, comme c'est le cas chez Dieci, l’essieu avant étant le point de pivot du basculement. Une autre solution est de combiner une mesure d’angle à la base du bras, d’extension du bras, de la charge, et de la comparer à des abaques (Merlo). La machine identifie ainsi les conditions accidentogènes pour bloquer les mouvements de manière préventive.
L'activation du shunt engage le chauffeur
Cependant, le texte de la norme précise qu' il ne doit pas être possible d'outrepasser le Llmc (limiteur de moment de charge longitudinal) dans des cas autres que les suivants : lorsque la flèche est entièrement rétractée [...] (et) avec une commande bimanuelle nécessitant une action maintenue, conformément à l'EN 574".
Les constructeurs proposent donc une commande pour shunter la sécurité (pendant quelques secondes ou sans limite de temps) généralement sous forme d’une clé. En maintenant cette clé tournée, on désactive la sécurité. Ce processus empêche le chauffeur d’avoir une main de disponible pour toucher le volant et déplacer le télescopique, il ne peut que faire travailler le bras. Attention cependant, l’activation de ce shunt engage la responsabilité du chauffeur en cas d’accident !
« Le renversement est une cause majeure d'accident »
30 avril 2013. (© Terre-net Média)
Reste à s'occuper de la sécurité du chauffeur, pour qui un renversement latéral peut-être tout aussi dangereux qu'un frontal, surtout si on travaille la porte ouverte. Une mise en danger renforcée par le fait que moins de 4 % des agriculteurs mettent leur ceinture de sécurité de façon systématique. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé sur Terre-net.fr et Web-agri.fr entre le 23 et le 30 avril 2013. Sur les 1.226 répondants, plus de 80 % admettent ne jamais mettre leur ceinture de sécurité.
(© Terre-net Média)
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